CR – Triathlon S de Saint-Tropez 2017

Ça y est, la saison est désormais vraiment lancée ! J’ai accroché mon premier dossard de triathlon de l’année 2017 il y a une petite dizaine de jours à l’occasion du Triathlon S de Saint-Tropez. Petit compte-rendu de cette épreuve.

Contexte

Comme beaucoup de choses cette année (comme presque toute ma vie cette année en fait…), cette épreuve Tropézienne s’inscrit dans le cadre de ma préparation pour Roth. Au milieu de grosses semaines d’entraînement, il s’agit cette fois-ci de retrouver un peu de rythme en compétition et des automatismes lors des transitions, ainsi que les sensations de la nage en eau libre. Pas de réel objectif chronométrique donc mais surtout l’envie de se faire plaisir… et de faire un peu la course !

J’ai donc décidé de lier l’utile à l’agréable en intégrant cette épreuve au milieu d’un petit week-end chez un membre de la famille dans le sud, du côté de Fréjus. Je suis donc accompagné non seulement par ma femme mais également par mon oncle et ma mère sur cette épreuve – un vrai petit fan club.

Le dimanche, réveil à 5h45, petit déj sur le pouce, chargement de voiture et c’est parti pour une petite heure de route en bord de mer avec en bonus un joli lever de soleil. Nous arrivons à St-Tropez vers 7h30. Le temps est frais mais pas désagréable et surtout le ciel est bleu – je n’ai pas beaucoup vu ça depuis le début de l’année.

Je récupère rapidement mon dossard et me rends au parc à vélo afin de préparer mes affaires. Ce n’est pas mon premier tri mais je suis un peu surpris quand j’arrive et vois la position des vélos déjà en place sur les barrières : verticaux, guidon posé sur le haut de la barrière et roue arrière en l’air… je commence à me demander si c’est obligatoire mais je vois d’autres vélos installés de manière un peu plus habituelle, à l’horizontal. Je me dis que certains ont dû avoir peur de dérégler leur dérailleur en le coinçant entre les barrières. Toujours prêt à tester de nouvelles choses je tente d’adopter la position verticale mais peu convaincu, je décide de la jouer classique en revenant à l’horizontal.

L’heure avançant, je me dirige ensuite vers la plage.  Je découvre alors un sol un peu bizarre, une sorte de mélange d’algues sèches et humides… dans lequel on s’enfonce entre 20 et 40cm, ça promet pour le départ. Quant à l’eau… et bien elle est fraiche, entre 15 et 16 degrés ! Comme d’habitude, je vais barboter une dizaine de minutes afin de m’acclimater et d’éviter le choc thermique lors du départ. Le cadre est en tout cas superbe.

8h50, on nous fait sortir de l’eau. Briefing, petit coup de musique pour nous motiver et le départ est donné par un coup de corne de brume !

Petite vidéo avant / pendant du départ:

Natation

Comme toujours, ça part de manière virile. Et comme on pouvait s’y attendre, quelques concurrents s’enfoncent dans le sol d’algues et tombent en plein milieu de la cohue créée par les 250 participants. Heureusement je me suis placé en deuxième ligne – la zone de départ étant assez large, il y a peut-être 5 ou 6 lignes de concurrents au total – et j’évite tout problème de ce genre.

Je pars assez vite, un peu trop vite même et je me retrouve rapidement avec le souffle un peu court. Je ralentis un peu afin de retrouver un rythme correct. Mis à part la mise à l’eau, c’est probablement le départ le plus calme auquel j’ai participé et je ne prends aucun coup.

Je passe la première bouée, la seconde… j’espérais être dans la première moitié des nageurs mais j’ai l’impression d’être un peu à la traîne. Je sors de l’eau en environ 14’20’’ (évidemment j’ai oublié de déclencher le chrono) pour 750m, j’espérais un peu mieux.

Ma transition est laborieuse, à cause du froid j’ai tout d’abord du mal à enlever ma combi et je prends pas mal de temps pour m’essuyer les pieds plein de sable avant d’enfiler mes chaussures de vélo. Note: mon vélo sur la photo ci-dessous n’est pas le beau Trek bleu mais le Cannondale noir beaucoup moins beau juste derrière.

A l’issue de la T1, je suis classé 138/250 après 16’34’’ de course, une perf un peu décevante.

Vélo

On passe donc désormais au vélo, mon éternel point faible – même si je le bosse davantage cette année. L’avantage sur un sprint c’est qu’il n’y a pas à calculer, il faut y aller à fond. Le parcours est un peu vallonné avec quelques petites bosses ici et là, rien de bien méchant.

Sur la plus grosse bosse du parcours, je reprends pas mal de monde dans la montée, notamment des gros gabarits un peu à la peine sur leurs supers vélos – ça fait toujours plaisir. Grand classique, je me fais rapidement reprendre dans la descente et les faux plats descendants qui suivent par ces mêmes athlètes – je ne suis décidément pas avantagé par mon petit gabarit.

Sur le plat, je me fais un peu doubler mais rien de trop dramatique, j’ai déjà vécu bien pire. Petit moment frustrant lorsque je me fais doubler par un mini peloton d’une dizaine d’athlètes… ça drafte aussi dans le sud…

Au global, les choses se passent tout de même bien et je me fais plaisir dans un superbe cadre, qui plus est sans vent : il fait beau, pas froid, le ciel est bleu, la nature est superbe… la vie est belle !

Ces 20km de vélo passent vite et je me retrouve vite à la T2, encouragé par mon petit fan club.

Je suis cette fois beaucoup plus efficace et me lance rapidement sur le parcours de course à pied.

J’aurai au final bouclé le vélo et la T2 en 41’54’’ (118/250) et c’est bien la première fois que je finis le vélo dans la première moitié du classement ! C’est encore loin d’être glorieux mais de légers progrès se font sentir et c’est toujours plaisant.

Course à pied

C’est donc parti pour une vingtaine de minutes de course à pied. Après un rapide verre d’eau, j’essaie immédiatement de mettre du rythme et les jambes répondent plutôt pas mal. J’avale un gel ce qui s’avère après réflexion un peu inutile vu la durée d’épreuve restante.

Le parcours présente une courte difficulté avec une côte de quelques centaines de mètres allant jusqu’à 8%. J’en profite pour doubler, ici au moins pas de problèmes, je ne me fais pas immédiatement redoubler dans la descente d’après.

Tout se passe bien et je continue de doubler sans me faire doubler, ce qui veut en général dire soit que je suis vraiment loin au classement, soit que la course à pied se passe très bien… ou un peu des deux.

En fait c’était un peu des deux puisqu’après un dernier effort pour passer un concurrent juste avant la ligne d’arrivée, j’en finis en 20’07’’, 67/250.

Conclusion

Je boucle donc ce Tri Tropézien en 1h18’35’’ et me classe 111è/250. Les sensations ont été plutôt bonnes même si je suis un petit peu déçu par mon classement vu le volume d’entrainement effectué depuis le début de l’année, j’aurais bien aimé me rapprocher davantage du premier tiers. Peut-être cela s’explique-t-il par l’absence de travail spécifique de vitesse dans le cadre de ma préparation alors que je suis sur un format court…

La réponse arrivera vite puisque je serai aligné dès ce week-end sur l’Ironman 70.3 d’Aix en Provence – à 2 mois de Roth, cette épreuve sera l’ultime répétition en compétition avant le grand jour !

J’ai en tout cas beaucoup aimé ce Tri Tropézien ; nombre de concurrents assez limité, très beau cadre et organisation sans accrocs, c’était une épreuve parfaite pour débuter cette saison 2017 de triathlon.

 

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