Après une coupure d’un gros mois depuis la mi-septembre, j’ai progressivement repris l’entrainement la semaine dernière. Si l’objectif principal de cette fin d’année est de se faire plaisir avant de débuter un long plan d’entraînement Ironman en décembre, je souhaite également courir le semi-marathon de Boulogne le 19 novembre prochain. Même si avec un petit mois d’entraînement dans les pattes je ne serai pas au top, j’ambitionne tout de même de battre mon record sur cette distance (1h42’ et des poussières en 2012 à… Boulogne). Le week-end dernier, il était donc déjà temps d’effectuer une sortie longue. Plutôt que d’effectuer cette sortie en solo, j’ai décidé de prendre un dossard et de participer à la Val’Lyonnaise, une épreuve locale dont je n’avais jamais entendu parler jusqu’à il y a deux semaines et un mot sur le forum de mon club de tri. Compte-rendu!
La Val’Lyonnaise fait partie des courses que l’on appelle affectueusement les « courses au saucisson », des courses champêtres souvent organisées dans des petits villages et à l’ambiance familiale et détendue. Les prix y sont généralement moins élevés que dans les courses grand public organisées dans les grandes villes, ce qui ne veut pas dire que l’on s’y amuse moins !
L’avant-course
Dimanche dernier, réveil à 6h30 dans l’obscurité la plus totale… l’été et ses journées à rallonge sont déjà loin. Sa chaleur aussi d’ailleurs ! L’un des avantages de la course à pied par rapport au triathlon, c’est la simplicité de la logistique. Je prépare donc mon sac le matin même en 10 minutes chrono puis c’est parti pour une grosse demi-heure de route jusqu’à Vaugneray, petite commune de l’ouest lyonnais dont je n’avais il faut le dire jamais entendu parler jusqu’à ce jour.
Je récupère mon dossard puis le sac contenant les cadeaux offerts par l’orga. Et la première grosse surprise, le sac contient non pas trois tonnes de pub comme habituellement mais des produits locaux issus d’exploitations agricoles du coin (jus de fruit, terrine, fromage, pomme) en plus du traditionnel tee-shirt, un bon pour un repas chaud le midi et un accès à la piscine municipale après la course (le repas et l’accès à la piscine étaient prévus). Autant vous dire que pour 15 euros (le prix d’inscription à la course) ; les organisateurs font très fort (et apparemment c’est la même chose tous les ans).
Je croise quelques collègues du club avec qui je prends un café et échange quelques mots tout en assistant à la préparation du repas de midi.
Je pars ensuite déposer mes affaires à la voiture avant d’assister au départ de la course de 26km.
Je suis pour ma part venu participer à la course de 15km. Le parcours serpente dans la campagne, principalement sur la route mais avec quelques passages en chemin et un peu de dénivelé (320m de D+).
La course
9h30, c’est parti ! Je suis ici en mode « sortie longue active » (si ça n’existe pas, je viens de l’inventer) et le but est de ne surtout pas se blesser après une semaine de reprise seulement. Les 2 premiers kilomètres étant en faux plat descendant, je me retrouve tout de même à une allure aux alentours de 4’30’’/km lors de cette première portion soit plus rapide que raisonnable. Ça ne dure pas longtemps puisque les premières difficultés arrivent rapidement sur le parcours avec une jolie montée bien technique dès le kilomètre 4.
Tout va bien au niveau du cardio mais musculairement, je sens rapidement le manque d’entrainement et ça tire dans les jambes ! Je continue à faire mon petit bout de chemin sans forcer outre mesure. Je double régulièrement des concurrents.
J’atteins le point culminant de la course après 1h et 12km d’effort. A ce moment-là, il ne reste plus que 3km de descente. J’entame la descente tranquillement mais me fais immédiatement doubler par quelques coureurs qui lâchent les chevaux en descente. L’esprit de compétition reprend à ce moment-là le dessus et je décide d’accélérer, n’acceptant pas que toutes les personnes que j’ai dépassées en montée profitent de la descente pour refaire leur retard. J’effectue donc la descente « à fond », oubliant les bonnes résolutions prises en début de course… mais l’essentiel est de se faire plaisir, non ?
J’en termine en 1h13’10 (temps officiel) ce qui me place 82è/487 au scratch, un temps et un classement qui me satisfont pleinement étant donné mes objectifs de la journée.
L’après-course
Après avoir enfilé des vêtements secs et chauds, j’échange à nouveau quelques mots avec les collègues de l’ASVEL, puis arrive midi et l’heure du repas chaud : il faut faire honneur au bœuf entier qui a rôti toute la nuit, une bonne manière de clôturer cette excellente expérience !