CR – Lac des Sapins 2016

J’ai couru mon premier M de la saison le week-end dernier au Lac des Sapins à Cublize dans le Rhône. Un triathlon qui a été pour moi l’occasion de tester mes progrès puisque j’y avais déjà participé il y a un an. Compte-rendu !

Avant-course

Réveil matinal à 5h15 pour ce triathlon qui se situe à environ 1h15 de route de Lyon. La veille de course n’a pas été la plus « adaptée » (5h de route, sandwich avalé sur le pouce le midi, anniversaire d’un ami avec un buffet festif le soir, même sans excès, ce n’est pas l’idéal) et le réveil est dur, même pour moi qui suis plutôt matinal. Je décide d’avaler un petit plat de pâtes et je me force à beaucoup boire, je me sens un peu déshydraté. Petit coup d’œil sur la météo qui annonce un temps couvert et 50% de chance de pluie… un beau résumé du « magnifique » mois de juin que nous venons de traverser.

Le trajet se passe sans encombre et j’arrive donc au Lac des Sapins pour ma deuxième participation consécutive à ce triathlon après 2015. Mon objectif est de faire mieux que 3h30, mon temps de l’année dernière. J’espère gratter des minutes un peu partout : en natation et en course à pied grâce aux entraînements effectués en club depuis septembre, en vélo grâce… à l’augmentation de mon volume d’entraînement depuis… un mois… je ne m’attends donc pas à des progrès significatifs dans cette dernière discipline mais je me dis que grapiller quelques minutes serait un bon signe d’encouragement !

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Le retrait des dossards se passe rapidement tout comme la préparation de mon équipement. La pluie nous épargne alors que je prépare ma zone de transition. Je prends la précaution de poser mes chaussures à l’envers puis de les recouvrir d’un k-way de vélo au cas où.

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Je réussis également à croiser Corentin qui participe à un forum de discussion sur le triathlon sur internet que je suis également. Nous échangeons quelques mots.

Direction ensuite la zone de départ de la nat’. L’eau est annoncée à 18°C, la même température que lors du S de Bourg-en-Bresse couru il y a un mois mais semble beaucoup plus froide – j’apprendrai plus tard que c’est parce que le ruisseau qui approvisionne le lac se situe juste à côté du départ, où l’eau est donc plus froide. Certains portent des cagoules. Après avoir barboté pendant une grosse dizaine de minutes, retour sur les berges du lac pour écouter un briefing et des discours d’avant-course qui s’éternisent. Les triathlètes en première ligne s’impatientent et franchissent la corde tenue par les volontaires et marquant la ligne de départ. Ils se font rappeler à l’ordre et siffler par les autres triathlètes (à moins que j’aie mal interprété les sifflets et qu’ils aient été adressés à l’orga !) qui apprécient peu ce comportement antisportif qui ne fait d’ailleurs que retarder davantage le départ !

Natation

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Le départ est donné quelques minutes plus tard. Suite à mes déboires à Bourg où je m’étais fait enfermer, j’ai pris le risque de me placer plus à l’avant. Après 400m toujours très peuplés et difficiles, je trouve un peu d’espace. Je passe les bouées sans encombre et arrive à placer ma nage de manière satisfaisante. La plupart des nageurs semblent suivre une trajectoire qui n’est pas optimale, j’essaie de sivre une ligne un peu plus directe. Seul fait marquant réel, un nageur attrape à un moment mon épaule et s’en sert littéralement d’appui pour se tirer vers l’avant ; la différence est très nette avec les habituels coups involontaires qui s’échangent de manière « traditionnelle » à chaque course. Aucune réelle influence cependant pour moi et je sors de l’eau en 27’43, objectif atteint.

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L’orga me créditera cependant d’un temps de 31’49 (182 /580, dans le premier tiers !) dans lequel ils incluent une partie des transitions. Petite critique au passage, dommage de ne pas avoir un temps spécifique pour chaque transition…

T1

Le chemin à parcourir pour rejoindre la zone de transition est assez long. Une brève averse pendant que la nat’ a mouillé mes affaires mais je fais tout de même le pari de partir en trifonction uniquement et sans blouson. Suite au mode de chronométrage mentionné ci-dessous et à mon incapacité à pressr la touche « Lap » au bon moment, je n’ai pas de temps exact mais je prends environ 7 minutes avant d’enfourcher mon vélo. Pas de chance, je n’arrive pas à clipser mes chaussures dans les pédales auto ! Mes cales sont complètement remplies par un mélange compact de boue et de gravillons amassés pendant la transition, comme le montre la photo ci-dessous.

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Après avoir insisté pendant 200m, je m’arrête pour taper des pieds, gratter et essayer tant bien que mal de tout nettoyer sans perdre de temps. Je repars et il me faudra bien 200m à nouveau avant que j’arrive enfin à clipser : victoire !

Vélo

On n’appelle pas cette région le Beaujolais vert pour rien et le parcours vélo est… vert. Pas étonnant au vu de la pluie qui s’est abattu sur la région ces dernières semaines et qui, d’ailleurs, repointe le bout de son nez. Heureusement ce ne sera que de courte durée et la course se déroulera dans des conditions fraiches et humides mais sans pluie. Etant sorti de l’eau un peu plus tôt que d’habitude, je me fais dépasser en vélo… beaucoup plus que d’habitude. Comme je le répète à chaque CR, le vélo est toujours ma grosse faiblesse. Une envie naturelle irrésistible me force à faire un break sur le bord de la route. Je perds bien deux minutes, un membre du club passera d’ailleurs à côté de moi en criant « les vrais ne s’arrêtent pas ! ». J’attends donc vos conseils sur la manière de devenir « un vrai » 😉 J’en termine en un peu plus d’1h51’ (1h56’04’’ selon l’orga avec transition) en faisant mieux que l’année dernière, je suis satisfait malgré une lointaine 307ème place.

T2

Pour la première fois, j’utilise des lacets élastiques afin de gagner du temps à la transition. J’ai également décidé de courir sans chaussette, une première sur une telle distance. Ma transition est donc assez rapide et je me lance sur le parcours de course à pied

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CAP

Traditionnellement, la course à pied est ma discipline forte… mais là les premiers hectomètres sont très durs. J’ai le souvenir d’un départ en fanfare l’année dernière, cette année c’est plus laborieux. Une grosse impression de fatigue m’envahit et je dois lutter pour conserver du rythme.

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Le parcours est très orienté trail avec des passages boueux, beaucoup de montées et de descente. Je croise Pierre, un triathlète de bon niveau avec qui je discute également sur internet et qui d’après mes calculs a environ dix minutes d’avance sur moi, ce qui me motive puisque vu ses performances habituelles, j’aurai pu être bien plus loin. En le croisant après la course, j’apprendrai qu’il a subi des problèmes mécaniques qui lui ont fait perdre plus de dix minutes en vélo: tout s’explique. Le parcours « trail » a le mérite d’être ludique et les kilomètres passent tout de même rapidement. A partir du 7ème kilomètre, une ampoule commence à me faire souffrir et je dois modifier ma foulée afin de diminuer la douleur : si courir sans chaussettes passe sur 5km, cela n’est malheureusement pas le cas sur 10km. Je sens mes cuisses se raidir et les crampes s’approcher mais la ligne d’arrivée n’est maintenant plus très loin.


J’accélère pour les derniers 200m et gagne encore quelques places avant de franchir la ligne d’arrivée après 45’38’’ de CAP (99/580).img_4982-copier

Au final…

Je finis donc en 3h13’33’’, 204/480 soit plus d’un quart d’heure de mieux que l’année passée, objectif atteint ! J’améliore mes temps dans les 3 disciplines, une vraie satisfaction même si c’est plutôt normal lorsque l’on part d’un niveau modeste. Prochain rendez-vous dans un gros mois pour un nouveau S, le Triathlon des Collines !

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